imposant, ante
adj. (in-pô-zan, zan-t')
- 1Qui impose, qui est propre à faire naître l'attention, le respect, l'admiration, en parlant soit des personnes, soit des choses.
Il a le ton bien imposant, il a besoin d'une leçon nouvelle
. [Favart, Soliman II, I, 11]Lorsqu'une actrice imposante fait valoir le rôle de Médée, cette pièce [la Médée de Longepierre] a quelque éclat aux représentations, quoique la lecture en soit peu supportable
. [Voltaire, Comm. Corn. Rem. Médée.]Ce chrétien si vanté, qui remplissait Solyme De ce faste imposant de sa vertu sublime
. [Voltaire, Zaïre]Ah ! Suzon, qu'elle est noble et belle, mais qu'elle est imposante !
[Beaumarchais, Le mariage de Figaro, ou La folle journée]Heureux progrès des ans ! Que son port est plus fier, ses traits plus imposants !
[Delavigne, Le paria] - 2Qui remplit l'âme d'admiration et de respect.
La religion s'y montrait aux peuples sous un appareil imposant, nécessaire aux imaginations sensibles
. [Voltaire, Essai sur les moeurs et l'esprit des nations et sur les principaux faits de l'histoire depuis Charlemagne jusqu'à Louis XIII]Il [Blin de Sainmore] m'a écrit une belle lettre très bien raisonnée sur les pièces admirables de Racine et sur les scènes imposantes de Corneille
. [Voltaire, Correspondance]Pour mieux enflammer des âmes héroïques, à l'imposant aspect de leurs dieux domestiques
. [Voltaire, Catilina, ou Rome sauvée]Cette imposante entrée, Cet antique château, ces bois silencieux, Dont la cime paraît se perdre dans les cieux
. [Collin D'harleville, Chât. en Espagne, I, 8] - 3Forces imposantes, forces militaires considérables. Ce prince mit sur pied des forces imposantes. Une force imposante occupait toutes les rues.
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